L’inscription du fest-noz sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité serait une reconnaissance internationale et l’occasion pour les Bretons d’interroger la notion même de culture traditionnelle et d’identité culturelle. Un millier de festou-noz par an, des dizaines de milliers de danseurs réguliers, plusieurs centaines de musiciens et chanteurs : la force du fest-noz est sa convivialité. « Nous avons besoin pour nous ouvrir au monde de rajeunir notre identité bretonne », dit Charles Quimbert, directeur de Dastum, qui organisa à Rennes en 2008 les Rencontres du patrimoine culturel immatériel. « La danse est un prétexte, lance un amateur de gavotte. Elle maintient l’homme debout ».