Alors que Bordeaux, Lyon, Nantes ont reconquis leurs fleuves, Rennes tourne le dos à sa rivière. Longtemps, les crues de la Vilaine ont inondé les caves et charrié les déchets putréfiés des tanneries et les tripailles des abattoirs. Alors, on combla ses bras avant de la canaliser et de la recouvrir. Le piéton a peu à peu reconquis ses berges de Cesson à Apigné, mais dans sa traversée du centre-ville, la Vilaine reste corsetée au fond de sa tranchée. Silence sur la dalle ! Comment donc redonner à Rennes-sur-Vilaine un peu de charme et d’attrait ?